Nous avons adoré nous promener dans le petit port de Koroni en cette saison, maintenant cap à l'Est pour découvrir l'autre côté de la région.
Entre Kalamata et Sparte, c'est les montagnes russes, le camion monte comme un chef jusqu'au col de Langada (1524m) où l'on se pose pour la nuit.
Le lendemain, il fait 8°C dehors mais le ciel est d'un joli bleu, parfait pour aller visiter le site de Mystras (cliquez pour connaître l'histoire de Mystras).
Les vestiges de la ville sont inscrits au Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 1989 et se répartissent sur trois étages.
Nous nous garons au niveau de la ville basse tout en sachant qu'il nous faudra reprendre le camion pour aller jusqu'en haut. On emprunte un petit chemin à l'écart des groupes touristiques qui s'avère plus simple que l'autre et nous arrivons devant un petit monastère : seul endroit encore en activité dans le Mystras historique. (Oui en Grèce il y a plein de monastères)
Les pierres rouges contrastent avec le noir des religieuses et la végétation ! La randonnée se transforme en vraie promenade malgré la pente, avec une jolie vue sur la plaine et le bourdonnement incessant des insectes qui papillonnent entre les fleurs.
Nous continuons jusqu'à de petites églises très bien conservées, c'est bien la première fois que je rentre dans une église vide...
On reprend ensuite le camion jusqu'au «kastro » : le château donc, et on reprend notre randonnée vers le sommet où nous attendent les vestiges de l'ancienne Mystras mais ces ruines (oui parce qu'en Grèce il y a beaucoup de ruines), nous récompensent de nos efforts par la vue sur les gorges et les environs.
Le soir, on se pose à la plage près de Gythio: la plage du navire Dimitrios, échoué là en 1967...
On dit que le navire était utilisé pour la contrebande entre la Turquie et l'Italie et que l'équipe l'aurait sabordé pour ne pas se faire prendre...
Le vendredi 10 mai, nous partons pour la région du Magne et plus précisément le Magne Laconien. Les forêts se transforment en maquis, la région est plus aride, il ne reste que les oliviers et les maisons changent de style, à présent, ce sont des sortes de tours sur les collines...
Sur la route, on s'arrête dans le village de Gérolimenas: un petit port dans une crique au calme...
Chaque virage nous offre une nouvelle vue sur une bâtisse ancienne, une petite crique, un village typique: Le Magne dans toute sa splendeur...
En fin d'après midi, nous sommes arrivés à l'extrémité sud de la région, enfin presque, pour ça nous devons marcher une heure sur un petit sentier....
En 2012, nous avions le Cap Nord, cette fois c'est le Cap Tanaro, cela signifie que nous atteignons l'un des points les plus méridionaux de l'Europe mais aussi de notre voyage.
Le ciel est bleu, la mer est bleue, le phare aussi, on fait plein de photos tous les 4, c'est bien là que nous aurions dut avoir notre drapeau, peu importe, on profite du moment et nous rentrons au camion dans le vent mais contents.
Le lendemain, nous sommes revenus sur nos pas, nous avons acheté plein de fruits et légumes dans un petit village au milieu de rien, on a acheté des oranges sur la route, on a encore vu des tas de pick-up, des gens à moto sans casques, des tas d'oliviers...
Et puis on a observé ces petites chapelle sur le bord des routes... Dans les anciennes républiques soviétiques et plus généralement dans les Balkans, ils enterrent parfois leurs morts sur le lieu même d'un accident, certains ont une véritable pierre tombale, d'autres une croix, rarement un simple bouquet de fleurs en souvenir comme chez nous. Ici en Grèce, il y a un peu partout sur la route, ces petites chapelles ou maisonnettes en métal avec des icônes à l'intérieur. Au début, on pensait que chacune d'elles signifiait qu'il y avait eu un décès mais il s'avère que les grecs remercient aussi leur Dieu pour les avoir aidé à échappé à la mort ou continuer de protéger un lieu...
En fin de journée nous sommes de retour en Laconie, on se pose sur une plage avec vue sur un rocher particulier...
Dimanche, grand soleil, on passe la journée à profiter de notre bivouac et nous attendons 17h00 pour aller visiter ce fameux cailloux !
Monemvasia est une île depuis 375, lorsqu'un tremblement de terre sépara le rocher du continent. On y accède par une longue digue et on s'arrête !
On ne voit rien de la ville, le soleil tape encore, les visiteurs redescendent, nous on monte, on devine quelques fortifications au sommet juste avant d'arriver face à une muraille avec une unique petite porte.
La porte nous guide vers un tunnel dont on ne voit pas la sortie, on ne sait toujours pas trop où on met les pieds, suspense !!
Nous arrivons dans une petite rue, bordée de magasins d'artisanat et de tavernes.
Les maisons sont faites de pierres, certaines recouvertes d'un enduit coloré d'autres simplement blanchie à la chaux. Nous avançons dans la rue pavée jusqu'à la place centrale.
Nous nous dirigeons tout de suite vers la ville haute mais entre la montée et cette ville dorée par le soleil qui se couche, nous ne sommes pas très rapide !
La pierre est chaude après cette journée estivale, les maisons semblent être seulement réservées aux touristes de passage, la mer est bleue marine, les toits oranges, je savais que cette ville était jolie mais je n'avais vu que des photos de l'île et je m'attendais à un Mont Saint Michel grec !
L'arrivée au sommet est magnifique, la ville haute est un vaste champs de ruines (je t'avais dis qu'en Grèce il y'avait beaucoup de ruines) mais comme la vue est belle! Monemvasia s'ajoute à nos coups de cœur dans le Péloponnèse !
Cela fait déjà plusieurs semaines que nous sommes en Grèce et nous ne voyons pas le temps passer ! Il y a tant de choses à découvrir ici et le printemps est tellement agréable... Nous prenons désormais la direction du Nord, irons-nous voir Athènes la capitale ou l'appel de la nature sera plus fort?? Réponse bientôt ! A très vite et Merci pour vos visites !!